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Tu es la lumière, la lumière qui guide mes pas.

25 septembre 2009

...

 

1 an avant..

C’est la première fois que l’ont ne sort pas Anna et moi et que nous sommes obligés de rester à la maison. J’ai trop mal à la tête pour sortir et Anna a peur pour moi. Nous sommes tellement proches tout les deux. Elle m’a obligé à rester au lit, elle a toujours peur que quelque chose m’arrive alors je fais tout pour la rassurer et lui dire qu’il ne m’arrivera rien. D’après le médecin C’est juste de la fatigue passagère. Ca passera. En ce moment je suis de plus en plus fatigué. Et puis nous sommes en plein été, la chaleur accablante fatigue énormément en cette période. Aujourd’hui j’ai beaucoup dormis. Je décide de me lever, j’ai toujours la tête qui tourne mais je peux marcher. Je passe de moins en moins de temps avec Anna et à vrai dire je m’en veux. Et si c’était plus grave que ce que je pensais ? Oh et puis non, il ne faut pas que je pense au pire. J’aime Anna plus que toute ma vie et je me dois de ne penser qu’au meilleur pour elle et moi.. D’ailleurs je viens juste de la rejoindre, je me tiens debout devant elle mais j’ai du mal car j’ai l’impression que mes jambes vont lâchées. Elle relève la tête et elle se met à me sourire. Qu’est-ce que j’aime ce sourire, je ne voudrais le perdre pour rien au monde. Elle se lève et vient dans ma direction. Elle commence à m’enlacer avec ses bras tendres. J’aime tellement quand elle fait ça et elle le sait. J’ai du mal à me tenir debout, mes jambes tremblent.. De fatigue ? Ou alors de cette peur que j’ai, cette peur de mourir et de la laisser là toute seule. Je me retrouve à présent les genoux à terre et tout mon corps se met à trembler cette fois.

« Chris ! Tu te sens bien ? Allonge-toi ! » dit-elle affolée

Je tente de me calmer mais en vain, cette crise de tremblement ne se calme pas pour autant, je relève la tête en essayant de me relever pour m’allonger.

« Oui.. Je vais bien, je cr.. »

Je n’ai pas le temps de finir ma phrase, que je me mets à convulser.. Les tremblements ont envahis toute la surface de mon corps, je ne contrôle plus rien. Je ne contrôle plus aucuns sens de mon corps. Je ne vois plus, je ne ressens plus rien. J’arrive juste à entendre les cris de ma femme qui appellent mon nom.

« Chris ! Réponds-moi Chris, je t’en prie ! Ne me quitte pas mon amour. » crie-t-elle avec une voix tremblante

Pardonne-moi mon amour de ne pas avoir été à la hauteur, de te laisser seule dans le doute et l’inquiétude, de n’avoir pas toujours été bon pour toi, ne m’en veux pas je t’en prie. Je t’aime tellement.. Si tu savais.

C’est quand on est sur le point de mourir, qu’on se rend compte de l’importance de notre vie, qu’on se rend compte de l’importance des gens qui nous entourent, qu’on se rend compte de l’importance de l’amour..

 

*

Il y a un fil, et ce fil c’est notre vie. La simple destinée de notre vie, en un coup de ciseau celui-ci se coupe et nous plonge dans la mort la plus totale..

 J’ai tellement peur, je suis derrière la porte de salle d’opération attendant le verdict des chirurgiens. Chris faisait tout pour ne pas m’inquiéter, il faisait comme si tout allait bien alors que tout allait mal. J’espère simplement qu’il va s’en sortir pour le mieux que je m’en sorte à mon tour.. J’ai tant besoin de toi Chris, tu m’apportes tant, tu m’apportes tout. Il me donne cette impression d’exister enfaite ce n’est pas une impression, quand Il est là j’existe. Ma vie existe grâce à lui. Je le revois encore sur le sol du salon, le regard couvert d’un voile blanc et son corps tremblant de tout ses membres et moi, l’implorant de ne pas me quitter. Je vois la porte de la salle s’ouvrir, le chirurgien enlève son masque et s’approche de moi d’un pas lent et peu assuré.

« Nous.. Nous avons fait tout ce que nous pouvions, mais hélas la tumeur était trop importante.. » Dit-il la voix tremblante et triste.

Je le regardais, les yeux pleins de larmes. J’aurai aimé à cet instant revenir en arrière pour ne pas que cette putain de maladie ne l’atteigne, pourquoi lui ? Pourquoi toi mon ange ?

Le fil de ta vie à été coupée et maintenant tu es loin de moi pour l’éternité.. Moi le fil de ma destinée s’effiloche peu à peu et ma vie commence à être dans le noir total depuis que tu es partis.. Tu étais la lumière, la lumière qui guide mes pas..

 

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23 août 2009

Prologue


Notre vie n’est qu’une succession de choix plus ou moins bons. Je ne sais pas ce qui nous pousse à faire tout ces choix dans notre vie. Des choix qui nous réduisent en poussière à chaque erreur ou au contraire qui peuvent nous rendre heureux. Moi j’ai fais un choix, j’ai décidé de t’aimer malgré que l’amour est un sentiment contradictoire, rempli de tant de bonheur comme de souffrance. Ma vie ne dépendait que d’une seule et même personne, elle dépendait juste de Toi. Cette vie que je t’ai offerte pour un simple « Je t’aime ». Ma peau se souvient encore de tes caresses douces que tu me faisais.

Je me souviens, du gout de tes lèvres, de ta douceur, de la façon dont m’enivrait ton parfum, de ta voix tremblante quand tu retenais tes larmes, de ton sourire qui pouvait illuminer la journée de n’importe qui. De nos fous rires qui ne rimaient à rien, de la façon dont tu m’enlaçais quand je n’allais pas bien. Il y avait surtout ces petites étoiles que tu avais dans tes yeux lorsque tu me regardais sourire. De ta chaleur de ton corps qui émanait le mien. Je me souviens surtout de nos promesses, surtout celle ou tu m’avais dis que rien ne changerai entre nous, que tu ne me quitterai jamais.

Depuis que tu es parti, je me sens vide. Je voulais tourner la page, oublier et recommencer un nouveau départ.. Sans toi. J’ai perdus tout envie, j’ai oublier comment aimer, je ne sais même plus quel gout à l’amour. Car pour moi ce sentiment avait le gout de ta peau. Je veux encore sentir ta présence. N’être qu’à toi et sentir ton corps chaud contre le mien et sentir tes bras m’enlaçant avec tant de douceur. J’aimerai tant hurler l’amour que j’ai pour toi, te hurler à quel point je ne peux plus vivre sans toi, te supplier de me revenir.

La vie à préféré te faire mourir avant mon amour. La souffrance de mon cœur est la plus redoutable. Je voudrais partir loin pour t’aimer.. Pour t’aimer toujours plus. Tu m’as fais promettre que jamais je te rejoindrais avant que mon heure sois réellement venue. J’ai mal d’être loin de toi, mon cœur saigne et pourtant j’attends encore.

J’espère que là où tu es, tu penses souvent à nous, à notre histoire. J’espère que tu rêves de chaque seconde à nous et que tu souris à chaque instant que tu as passé à serrer mon corps remplit de sentiments contre le tient. N’oublie jamais tout ces moments passés.

 

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